« Lartigue(s), une famille d’atistes » – Jacques Henri, Dany, François, Martin

Lartigue

 

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LARTIGUE(S), UNE FAMILLE D’ARTISTES

Jacques Henri, Dany, François, Martin

 

 

 

PHOTOGRAPHIES, SCULPTURES, PEINTURES

 

 

 

Du 15 janvier au 15 février 2014

 

 

 

à MC2a/Porte44

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VERNISSAGE le mercredi 15 janvier à 18h30

 

 

 

 

 

en présence de l’artiste

 

 

 

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Chez Lartigue l’art se transmet de père en fils.

 

Fils au pluriel s’entend.

 

Sacré famille ces Lartigue, que des artistes

 

Un grand-père, Jacques Henri, mondialement connu par ses photos du siècle passé qu’il a immortalisé

 

Papa Dany, peintre, poète, et père de trois garçons dont le jeune Martin, aussi girondin que Bernard Lubat, son voisin de pallier

 

Martin est frère de François, artiste aussi, bien sûr.

 

Ce sont ces quatre Lartigue qu’MC2a expose en ce début d’année.

 

Histoire de famille ? Pas seulement.

 

Histoire de filiation, de circulation de l’art, de patrimoine.

 

Lartigue(s), une histoire de baobab au cœur de notre territoire.

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Son travail symbolique, très coloré, foisonnant d’idées, de mondes dans les mondes ou il réinvente un folklore bien à lui à travers des supports divers, peintures, céramiques, sculptures sur bois. Depuis bientôt 20 ans, il réside dans les Landes et participe au Festival d’Uzeste Musical dont il réalise l’affiche chaque année, ainsi que la couverture de certains CD de Bernard Lubat et d’André Minvielle.

 

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MARTIN LARTIGUE : PEINTURES ET CERAMIQUES

 

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Grâce à sa mère Janète Pico, Martin a commencé sa carrière en tant que comédien à l’âge de 6 ans (Famille Fenouillard et La Guerre des Boutons d’Yves Robert, où il joua le rôle de « Petit Gibus », puis Vos gueules les mouettes de Robert Dhéry, César et Rosalie, La Gifle, Les Mariés de l’An II…).

 

Parallèlement au cinéma et au théâtre, il a cependant toujours pratiqué les arts graphiques (Dany, son père, se souvient toujours de lui à 3 ans, jouant déjà avec les couleurs) et a suivi des cours de l’Ecole Le Coq de Paris et à l’atelier de céramique de Savigny (1969 et 1970).

 

En 1976, à 24 ans, il décide de se consacrer exclusivement à la peinture, la sculpture et la céramique. Il quitte alors Paris pour vivre en Auvergne puis dans la région nîmoise et maintenant en Gascogne.

 

Pendant 20 ans, il a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives (Paris, Deauville, l’Allemagne…).

 

Il dit de lui-même qu’il est « autodidacte grâce à son père ». Comme lui, il préfère en effet les grands formats et sature ses toiles de couleurs sans jamais laisser de place au vide ; mais sa peinture est loin des thèmes provençaux de son père.

 

Son œuvre se singularise par la déformation de la figuration, et Martin prend la liberté de se renouveler sans cesse dans les diverses disciplines qu’il exerce.

 

Mêlant le rêve et la réalité, ses toiles sont souvent morcelées en plusieurs scènes contradictoires : le jour et la nuit, le ciel et la terre, la gaieté et la tristesse, le calme et l’agitation…

 

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Une symbolique à la fois lympide et foisonnante dont son intensité parvient à nous ramener à notre propre questionnement existentiel, voilà en quoi la démarche de Martin Lartigue est singulière. Chacune de ses toiles comporte une clé qui, une fois perçue, nous entraine dans une Odyssée initiatique dont la forme chromatique se révèle d’une savante simplicité.

 

L’artiste véhicule toute une culture picturale, à la fois par ses ascendances, mais aussi son vécu personnel. Une brève incursion dans le monde du cinéma l’a amené très tôt à se nourrir des éléments d’une fresque humaine. Cette expérience de l’œuvre collective lui a permit de retranscrire sa propre vision du monde à travers son prisme émotionnel.

 

Depuis, il s’est lui-même laissé guidé d’expérience en expérience comme nous au sein de son œuvre ; Martin Lartigue nous laisse deviner dans son travail l’importance qu’il accorde à sa vie intérieur et la rigueur qu’il y apporte.

 

Ici l’on aperçoit tout le réalisme que l’artiste traduit dans son langage propre et imagé. A la manière des conteurs populaires et dans la tradition des peintres primitifs, il témoigne de ce qu’il voit, sans prétendre apporter de solution. Il se positionne toujours sur un point d’extrême « limite », cette notion évoque le thème du libre-arbitre, qui, chez Martin Lartigue, est très présent, ce qu’il peint oscille toujours entre Bien et Mal, Blanc et Noir. La dualité est omniprésente.

 

C’est un artiste étonnant qui, à travers des couleurs chaudes et expressives, des formes d’une netteté qui s’impose à l’œil, nous met en présence d’une peinture forte, puisamment évocatrice d’une mythologie contemporaine et universelle.

 

Julia Van Rossem

 

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Né en 52, fait de la peinture, des affiches, de la céramique…

 

N’adapte pas son art pour son temps mais adapte le temps pour son art.

 

Personnagiste (itinérant dans la tête) comme à l’époque romane où l’on s’empare d’un sujet pour le mettre en situation. Martin Lartigue propose de l’invention avec peu de moyens, une liberté dans un contexte toujours renouvelé.

 

Les peintures de M. Lartigue bouillonnent de couleur. C’est abstrait vu à l’envers et vu de loin. Mais nous préférons à l’endroit. C’est un règlement de compte entre plusieurs idées qui doivent toutes rentrer. Absolument.

 

Martin Lartigue nous fait entrer dans une fantasmagorie burlesque et grave, mais aps naïve. Son travail se constituant dans une unité, cet artiste vit et propose une accumulation visible.

 

Frédéric Roulette.

 

 

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