Exposition – « Vues du Ring » Diagne CHANE/Bruce CLARKE/Jean LASCOUMES

Du 04 janvier au 25 janvier 2012, Diagne Chanel, Bruce Clarke et Jean Lascoumes offrent leur regard sur la boxe.

EXPOSITION DE PEINTURES, DESSINS, PHOTOS RETOUCHÉES, COLLAGES, AQUARELLES


DEVERNISSAGE LE MERCREDI 25 JANVIER A 19H  —  MC2a / PORTE 44


Permanence des expositions à MC2a/Porte 44 :
mercredi 14h-18h
jeudi 14h-18h
vendredi 14h-18h
samedi sur réservation
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Retrouvez d’autres œuvres de cette exposition « Vues du Ring » dans les galeries du Rocher de Palmer jusqu’au 20 janvier 2012 !
Du lundi au vendredi, de 14h à 18h – Rocher de Palmer
1 rue Aristide Briand, Cenon
Tél : +33 (0)5 56 74 80 00 – www.lerocherdepalmer.fr
Tram A direction Floirac Dravemont / Arrêt Palmer
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LA BOXE COMME UN ART, LA BOXE DANS L’ART.
« Je suis Jack Johnson – champion du monde poids lourds ! Je suis noir ! Ils ne me laisseront jamais l’oublier. Je suis noir, pour sûr ; je ne les laisserai jamais l’oublier. »
Au début de 20è siècle, l’histoire de la boxe, se lia intimement à celle du racisme. Premier noir, champion du monde poids lourd, Jack Johnson, n’avait pas droit à défendre son titre. Aux Etats-Unis, la boxe entre blancs et noirs, était interdite. La bataille pour la reconnaissance de son statut devint une lutte pour les droits civiques avant l’heure. Lorsque finalement il a pu défendre son titre, les promoteurs du combat incitèrent le public entièrement blanc à chanter « Tuez le nègre ! » avant et pendant le combat. L’annonce de sa victoire fut marquée par des agressions racistes de blancs sur des noirs à travers tous les Etats-Unis. La boxe devint dans la deuxième moitié de ce même siècle, pour les Noirs et plus généralement pour les pauvres, parfois l’unique moyen pour grimper l’échelle sociale. Elle est donc métaphore des luttes sociales contemporaines : il faut frapper l’autre pour avancer…

A travers la démarche de ces artistes autour de la boxe, MC2a vous invite à poser un regard tendre et percutant sur ce sport vécu comme un art. Cette exposition nourrie de métissages, d’engagements politiques et sociaux et d’interrogations sur le rapport aux corps «dansé», nous plonge dans une réflexion et une émotion «coup de poing» entre la boxe et l’art, le corps du boxeur et le corps africain, entre la violence et la splendeur.

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