Le Quartier du Grand Parc battait la mesure hier soir, telle une boîte à musique surdimentionnée et singulière. Débarquant comme un ouragan sur le quartier du Grand Parc, les «Fillharmonic Von Strasse» ont détourné, pour le plus grand plaisir de nos oreilles, les grands maîtres de la musique classique – Bach, Beethoven, Ravel – à coup de sketchs et de bruitages pour nous faire pénétrer dans un univers déréglé et hilarant.
Et puis… et puis il a fallut lever les yeux. L’inauguration de cette 9ème édition de «Grand Parc en Fête» était aussiplacée
sous la signe de l’apesanteur avec la participation du collectif «Adrénaline». Qui n’a jamais souhaité voler, défier les lois de la gravité, s’affranchir de l’attraction terrestre? La quête de l’envol était prégnante hier soir… Il était question de vol, de suspension, d’élévation… Dans un bruissement d’ailes, reliant le ciel et la terre, les hommes et les nuages, nos artistes volants dévoilèrent une étonnante poésie des corps et provoquèrent d’inhabituelles perceptions visuelles sur les façades brutes des bâtiments H&I et réveillèrent l’imaginaire de nos cerveaux endormis.
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