KARĀMA – Exposition 18 nov. > 2 déc. 2025

EXPOSITION

Du 19 novembre au 2 décembre (de 11h À 19h)
Vivres de l’art : 4, rue Achard Bordeaux
Vernissage mercredi 19 novembre 18h

 

KARĀMA
كرامة
« Regards »  pour la dignité de la femme
Zohra Hassani, Nadja Makhlouf, Touda Bouanani
Au travers de faits vécus par elles, ou par des membres proches, au cours de guerres, lors d’emprisonnements, d’exclusion, trois regards oeuvrent pour la dignité de la femme et de l’homme.

 

ZOHRA HASSANI
Le corps à l’œuvre
« Franco-Algérienne, née à Paris en 1985, Zohra Hassani est diplômée de l’école d’Art Brassart de Tours dont elle sort majeure de sa promotion. Elle vit et travaille à Bordeaux. En 1987, elle est forcée de retourner en Algérie, à Mostaghanem. Sa mère est contrainte de la laisser auprès de sa grand-mère et de son arrière-grand-mère maternelle, deux figures marquantes de son enfance. Elle se plonge dès lors dans un mutisme quotidien et commence à dessiner. Aujourd’hui encore le dessin tient une place particulière dans son travail et constitue la phase préliminaire de tous ses travaux. Sa parole se dénoue à l’âge de 4 ans à son retour en France auprès de sa mère… » Fadila Yahou

 

NADJA MAKHLOUF
Nadja Makhlouf est photographe et réalisatrice franco-algérienne. Elle vit et travaille entre Paris et Alger. Son travail interroge les différents aspects de la mémoire, de l’histoire, de la société et notamment le statut des femmes en Algérie.
La valise de Mme Zennaf
Installation
En septembre 1951, La famille Zennaf quitte l’Algérie pour aller en France. Lors de son grand voyage, Mme Zennaf décide d’emporter avec elle :
De la terre, provenant de son village Zemmourah • Des foulards • Son passeport • Son livret de famille • Un plat pour cuisiner • Des photos d’archives de famille
Between midnight and six in the morning
(Entre minuit et six heures du mat’) Court-métrage 6 min
Le 24 février 1961, six détenues s’évadent de la prison pour femmes, la Petite Roquette. Située en plein centre de Paris, cet établissement qui était jadis une prison pour mineur, abritait un nombre important de militantes françaises et algériennes durant la guerre d’Algérie.TOUDA BOUANANI
Installation autour de Mémoire 14
L’artiste déroule un fil qui raconte l’histoire coloniale du Maroc de son père Ahmed Bouanani et engage un dialogue à travers des dessins et des sérigraphies. Touda Bouanani est une artiste plasticienne et vidéaste pluridisciplinaire. Elle vit et travaille entre Rabat et Lormont. Le souvenir et la mémoire sont au centre de sa recherche.
https://www.archivesbouanani.org

 

R E N D E Z – V O U S

Lundi 24 novembre 18h30
Librairie Les 400 coups 36 rue du Maréchal Joffre, Bordeaux
Table ronde, « Femmes en milieu carcéral » d’après l’ouvrage de Fatna El Bouih: « Toutes peines confondues » (Éditions iXe), animée par Touda Bouanani, avec l’Association Nationale des Visiteurs de Personnes sous main de justice, Ethnotopies.

Mercredi 26 novembre 18h30
Hôtel  Ragueneau, 71 rue du loup, Bordeaux
Projection, débat, avec Touda Bouanani
Décoloniser l’écran : De la mémoire, des archives à la transmission
Mémoire 14, Ahmed Bouanani, noir et blanc, 1971, 24 minutes, Centre Cinématographique Marocain, Maroc.
Fragments de mémoires,
Touda Bouanani, couleurs, 2014, 19 minutes, France-Maroc.
Visuels : Touda Bouanani (en haut à gauche), Zohra Hassani (en bas à gauche), Nadja Makhlouf (à droite).

Partenaires : Ville de Bordeaux, Rahmi,  Radiorameem,  Librairie les 400 coups, Groupe Local de Concertation Prison (GLCP) de Bordeaux, Ethnotopies, les Vivres de l’art.
Evénement labellisé « Rendez-vous avec les Afriques » par Bordeaux Métropole.  

Plus d’informations sur la Quinzaine de l’égalité et de la diversité : https://www.bordeaux.fr/accueil-agenda

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