Le Bonheur

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Le Bonheur est une fable. Le film est énergique, drôle, enthousiaste et loufoque. En URSS, en 1934, Alexandre Medvedkine réalise un film muet. France location Les panneaux intercalés rajoutent en ironie et astuces, ils donnent le ton de la poésie surréaliste du film.

Le lieu de l’histoire est unique. Tout se passe à l’extérieur, et c’est un extérieur théâtral. La cahute de
Khmyr et Anna, la propriété de l’opulent voisin, le moulin, le pont qui prolonge le chemin qui vient de la ville dressent le décor de ce qui semble être un village, quelque part. Le temps passe, les nuits succèdent aux jours, les idéologies aux idéaux et l’homme Khmyr, ballotté d’un rêve à l’autre, devient finalement le héros de l’histoire, acceptant « les miettes de bonheur ». Il peut s’asseoir tranquillement et rire enfin.

Sur scène, quatre fantaisistes construisent et composent l’écriture sonore du film. La contribution
des acteurs et des musiciens soutient le film dans sa dimension burlesque et extravagante. La musique, les chansons, la mise en scène comme une succession de numéros d’un music-hall étrange, sont les matériaux utilisés pour montrer le film, le mettre en valeur. La théâtralisation, fidèle à l’esprit d’origine, sert le film, lui offre un espace supplémentaire d’imaginaires. La musique, les gestes, les actions se multiplient et se répondent, les personnages et le film gagnent une voix et peut-être un peu plus de vie.

Écriture et mise en scène : Patrick PONCE et Dominique SICILIA, Jeu : Stéphane GAMBIN, Patrick PONCE et Dominique SICILIA, Musique : Pierre MARCON

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